Histoires de sexe

J’ai baisé sous la pluie

Il est 2Oh30; suffisamment tard pour que le bâtiment soit vide. La soirée est légèrement fraîche et s’est accompagnée d’une averse qui s’arrêta aussi vite qu’elle commença. Nous sommes en automne.
Trempé par la pluie, je l’accueille un essuie à la main et lui fait visiter mon espace de travail le temps qu’il se sèche. L’aménagement des lieux ne lui importe guère. Très vite, on s’isole dans une grande salle. Lumière tamisée, nos verres de Bordeaux sont posés sur la table de réunion. L’ambiance est feutrée.
Je suis face à lui, collée à lui. Embarrassée de la situation, une appréhension mystérieuse s’empare de moi. Alors je parle… trop et j’attends ; intimidé par cette situation.
Il sourit tout le temps et cela me déstabilise. Il pense que je cherche à éviter la raison pour laquelle il était là. Pourtant, je n’attends qu’une chose, qu’il pose ses lèvres sur les miennes. Le malentendu dissipé, il m’embrasse fougueusement. Sa main dans ma nuque, il dirige ma tête vers l’arrière pour pouvoir parcourir mon cou. Je sens ses mains partout, dans mes longs cheveux bouclés, sur mon visage, sur mes bras, mon sexe. Je suis surprise de ses gestes si intenses. Très vite, mon t-shirt est retiré, puis s’en suit le sien. Nos pantalons ouverts, nos mains se glissent sur le sexe de l’un et de l’autre. On s’embrasse, on se masturbe. Ses doigts dans mon vagin, je mouille.
Assis sur le canapé, moi sur lui, nos pantalons gênent. On se lève, se met à l’aise et profite pour terminer nos verres de rouge. On s’embrasse passionnément. Une jambe posée sur le canapé, il m’enfonce ses doigts au plus profond de moi faisant des allers-retours si vigoureux que je commence à couler sur tout son avant-bras. Sa tête entre mes seins, je sens l’excitation monter de plus en plus.
A présent assise sur le canapé, les jambes écartées, il est accroupi, devant moi, face à mon sexe qu’il lèche. Je ne comprends pas tout ce qu’il se passe. Ses doigts, sa langue, ses mouvements… tout est si jouissif. Cette façon qu’il a de faire me perd complètement dans mes émotions. Tout est tellement intense que chaque toucher semble parfait. Concentrée sur les sensations, je ne le regarde pas, je reste les yeux fermés. Puis ces mouvements doux sur mon clito, ces va-et-vient surprenants. Comme s’il jouait du piano sur mon sexe, étrangement agréablement et doux. J’ai aimé, j’ai coulé, j’ai joui.
On inverse la position ; je suis, à présent, assise sur lui ; on s’embrasse. Il place ses bras derrière sa tête, je comprends ce qu’il attend.
A mon tour de m’accroupir devant lui. Très vite, je mets son sexe en bouche. Je passe toutes les étapes de la fellation tendre. Nos échanges étaient trop torrides et je sens ce qui va lui plaire. Je prends très fermement sa verge dans ma main et la serre très fort pendant que je lui suce le bout du gland. Il durcit encore plus, j’adore. Je salive beaucoup pour que tout soit bien humide et que tout glisse bien sous mes mains. Il me dit aimer. Je le sens, je l’entends, ça m’excite. Je veux lui en donner plus. J’absorbe son pénis bien profondément, reste et fait bouger ma langue à la base de son sexe. Il attrape ma tête et la pousse pour aller encore plus loin. Il gémit et donne quelques coups de reins. Je me retire rapidement expulsée par le réflexe de vomissement, mais très vite, j’y retourne, la bouche bien trempée.
À nouveau en califourchon sur lui, il me demande ce que je veux. 

— Aller dehors… sous la pluie.

Nous voilà installés, nus, sur le banc, dehors dans le jardin. Une couverture recouvrant notre assise et l’autre posée à côté. Il fait froid. Une pluie légère tombe sur nous, sur nos corps emboîtés. Plus rien ne compte, plus rien n’est important. On s’embrasse. Je lui demande de me griffer. Notre ébat est torride. 

Le froid commence à prendre le dessus et il tremble. Je nous couvre de la couverture tandis qu’ il habille son sexe pour ensuite me pénétrer.
D’abord assise sur lui, je bouge sentant sa verge bien profonde, mais la position est vite inconfortable. Mes chevilles en prennent un coup. Je pose mes pieds à côté de chacune de ses jambes, accroupie, je reprends mes mouvements. Nous sommes terriblement excités, mais je m’arrête, le regarde et lui demande de ne surtout pas jouir. J’ai envie que cela dure, j’aime l’atmosphère, les sensations. Cette nuit légèrement pluvieuse qui nous enferme le temps d’un instant. Je reprends mes mouvements. Je lui demande de me mordre le cou. Je sens qu’il est prêt à jouir et de nouveau, je m’arrête. Je retire la couverture pour sentir à nouveau cette pluie qui s’invite sur nous. On s’embrasse.
De nouveau recouvert, je donne un rythme plus rapide à mes déhanchements et lui dit qu’il peut jouir. Il me demande de le baiser. Je m’exécute. J’accélère à la cadence de ses mots, de ses gémissements. Je le sens monter et l’entends jouir par un cri qu’il ne put retenir.

Dolores

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