Mon corps est d’une mollesse paralysante, imprégnée d’une fatigue qui rend ce réveil trop matinal incohérent.
L’envie de te toucher, l’envie de te sentir, l’envie de baiser est présente.
Dos à moi, je t’entends respirer. Sans trop d’énergie, je me colle à toi, t’enlaçant tendrement. Tu ne bouges pas, mais ton corps se réveille doucement. Une main glissant sur ton torse, je pose quelques baisers dans ton coup. Cette main, attirée par ton sexe, vient frôler délicatement ton caleçon. Tu es déjà tout dur.
J’aime ta trique matinale m’invitant à un moment intime, intense et sensuel.
Ton excitation se fait de plus en plus sentir, ton bassin fait de petits mouvements provoquant des frottements plus intenses de ma main sur ta verge. Je descends ton caleçon jusqu’à tes pieds et le retire avec les miens. Tout se fait en douceur, avec notre fatigue matinale bien présente. Je reprends rapidement ton sexe en main. Il est si dur, si droit, si puissant. Mes doigts caressent ton gland déjà dévêtu et je commence à te masturber plus énergiquement.
Sans que je ne comprenne comment je me retrouve dos à toi, ton sexe collé à mon cul, entre mes jambes. C’est à présent ta main qui prend ma poitrine. Quelques coups de bassin et je sens ton pénis à l’entrée de mon vagin dont l’accès est bloqué par ma culotte. Sans la retirer, tu la déplaces pendant que je mouille ma main pour ensuite humidifier l’entrée de mon sexe.
Un peu brutalement, tu me pénètres. Vite et fort. Ça brûle, je ne mouille pas, c’est trop vite, trop fort, mais tellement bon. Ce mouvement sans lubrification est douloureux et en même temps, il provoque en moi une montée des eaux assez rapide. Nos corps, à présent, bien emboîtés, une main sur mon épaule, l’autre sous l’oreiller agrippant mon autre main, ton torse prend de la distance pour te donner de l’élan. Tes va-et-vient sont rapides, notre excitation monte et mes premiers gémissements se font ressentir.
— Putain, c’est bon !
Plus tu y vas, plus j’ai envie. Plus tu me prends et plus j’ai envie de crier de plaisir.
Je me cambre un maximum pour que ton sexe se loge au plus profond du mien.
— Vas-y, encore, prends-moi, baise-moi !
Mon état léthargique d’il y a quelques minutes s’est transformé en une envie de baise sauvage. Je suis excitée, tu m’excites. J’ai envie de toi, encore et encore. De coté, je me retrouve à présent sur le ventre. D’une main rapide, tu places un coussin sous mes hanches afin de relever mes fesses. Tout cela sans te déloger de mon antre. Tes bras de part et d’autre de mon corps, tes mouvements se font à présent en délicatesse. Je sens ton souffle dans mon cou, ta langue s’approcher de mon oreille. Un petit mordillement accompagné d’un bon coup de rein à l’intérieur de moi provoquant un cri assourdissant dans le matelas. Nos mains enlacées, je sens que ce dernier mouvement m’a fait couler. Un moment extrême de jouissance qui amplifie notre exaltation.
Tu me sens excitée, cela t’excite encore plus.
Complètement mouillée, tu rentres et sors à un rythme qui me fait mouillée encore plus. Je sens bien ta verge entre mes jambes serrées. Elles le sont tellement fort que chaque fois que tu sors de moi, cette position te masturbe. Je sens la forme de ton sexe à chacun de tes mouvements.
— Vas-y, plus vite, plus fort !
Tes coups de reins qui viennent épouser mon cul qui en redemande à chacun de tes gestes.
— Vas-y, plus vite, plus fort !
Nos mains se serrent puissamment. Je sens le bas de ton ventre humide claqué sur mon corps. Encore, vas-y, encore, putain, c’est bon. Je commence à sentir les premières gouttes de transpiration sortir de mon bas du dos. Tu accélères et d’un coup, je sens ta bite posée sur mon cul libérant ta semence sur mon dos.
Tu trembles, tu gémis, tu me mords le dos pour finir allongé à mes côtés, les yeux fermés reprenant ton souffle.