Quatre jours sans sexe. Quatre jours sans me toucher. Quatre jours sans avoir d’envies. Quatre jours pendant lesquels j’ai oublié mon corps et les sensations qu’il pouvait ressentir, que je pouvais lui offrir.
Et ce matin, sans savoir pourquoi, j’ai envoyé un message, simple, sans arrière-pensée, à ce mec que je ne rencontre que dans mon lit.
Il est arrivé sans que je n’aie eu le temps de prendre ma douche et de changer de ma tenue de la nuit. Un appel téléphonique m’avait retardé dans mon organisation matinale.
Je l’ai accueilli vêtue de ma blouse beige en cachemire légèrement transparente qui fait entrevoir mes tétons et mes aréoles bien marquées et puis, d’une culotte noire, simple en lycra… si agréable à porter…je l’adore.
On discute de nos week-ends respectifs, debout, assis, et puis affalé dans le canapé.
Je reste un peu distante bien que mes jambes soient posées sur les siennes. Il veut me toucher… sans plus.. me sentir… un peu.
Sa main commence à monter en dessous de mon sweat que j’avais enfilé quelques minutes plus tôt. Comme une sorte de barrière à son désir de mater mes seins.
Son autre main glisse le long de ma jambe. De ma cuisse à mon mollet. Je sens qu’il apprécie la douceur de ma peau, sa couleur, sa chaleur.
J’écarte légèrement mon entrejambe afin qu’il puisse y mettre sa main. Ses doigts parcourent mon sexe au-dessous de ma culotte. Je sens à peine ses gestes, mais cela me suffit pour m’exciter.
Une douche plus tard, on se retrouve nu sur mon lit. Il fait chaud, mais je préfère garder les Velux fermés. La lumière me fait mal aux yeux.
Je m’allonge et me laisse faire.
Quatre jours sans sexe. Quatre jours sans me toucher. Quatre jours sans avoir d’envies. Quatre jours pendant lesquels j’ai oublié mon corps et les sensations qu’il pouvait ressentir, que je pouvais lui offrir.
Il est sur moi, m’embrasse simplement.
Mes mains parcourent ses flans puis son dos avant t’atterrir sur sa verge. À peine effleurée, ma première pulsion fut de vouloir la mettre dans ma bouche.
L’invitant à se mettre sur son dos, je me place à ses côtés pour lui sucer légèrement le gland. J’aime sa queue. J’aime son odeur, sa longueur, sa largeur, sa forme.
Afin de ne pas jouir trop vite, il m’invite rapidement à poser mes lèvres sur les siennes.
Il adore m’embrasser après que je l’aie gâté.
Son pénis bien humide, je me mets en califourchon sur lui.
Que j’aime cette première pénétration après quelques jours sans sexe. Tout est bien serré, un peu douloureux, mais tellement bon. Y aller doucement, tout doucement. Sentir chaque centimètre de mon vagin être en contact avec son sexe. S’arrêter quand tout est rentré et attendre quelques secondes afin que chacun puisse sentir l’autre.
Des baisers pour se calmer, mes seins contre son torse, des va-et-vient et la mouille qui s’intensifie.
Moi qui étais fatiguée, épuisée, mon sexe appelle à plus de mouvements de mon bassin. Je bouge, me déhanche, m’appuie sur lui pour y aller bien profondément. Très vite, mon excitation devient insupportable. À deux reprises, je me suis arrêtée pour faire retomber la pression. Pas que j’ai eu envie de jouir, loin de là, mais je ne sais pas comment l’expliquer, il m’est parfois compliqué de me calmer. Je deviens une vraie furie et tout devient possible.
Mon sexe dégoulinait de plaisir sur le sien. Je me lève de lui, le suce très rapidement, seulement deux aller-retour et l’embrasse avec toute cette salive mélangée à nos liquides de préliminaires. J’ai senti que cela l’excitait, de ce fait, j’étais excitée et j’ai répété le geste.
Notre baiser sentait le sexe. Notre baiser sentait nos sexes.
Allongée sur le dos, jambes tendues, il me pénètre lentement.
J’adore cette position…surtout avec lui… tellement que je ne pourrai faire que celle-là.
Pendant qu’il me prend, l’envie de sentir son doigt effleuré mon anus me titille. Mais je ne dis rien et espère, secrètement, qu’il va le faire. Mais il n’en fut rien.
Je me suis tue, non par honte, mais parce que je n’arrivais plus à parler tellement que cette pénétration me faisait vibrer. Je ne voulais pas interrompre ce moment trop bon par une autre sensation. Même si je l’espérais.
Il se mit en pause et j’ai pris le relais en faisant tourner mon bassin contre ses hanches. En le collant bien fort pour que son sexe s’enfonce le plus loin dans le mien.
Il me lance : « C’est toi qui me baises là ».
Ses mains dans les miennes, toujours nos corps dans la même position, je lui demande de me mordre le cou.
Ses lèvres mordillant ma nuque, il gémit, il est essoufflé, il a joui.