Sans avoir besoin de fermer les yeux, je te ressens encore en moi.
Tu es si présent.
C’est mon cœur qui prend le plus cher. Écrasé dans cette cage thoracique qui m’empêche de respirer, il est oppressé par cette séparation aussi douloureuse qu’inacceptable.
Je la subis. Tu me l’infliges. Je souffre. J’ai mal. Sans toi, je meurs.
Sans avoir besoin de me toucher, tu me ressens encore en toi. Je suis si absente.
C’est ton esprit qui prend le plus cher. Explosé, dans ce crâne qui t’empêche de réfléchir, il est oppressé par cette séparation aussi inacceptable que douloureuse.
Tu la subis. Je te l’inflige. Tu souffres. Tu as mal. Sans moi, tu meurs.
Sans avoir besoin de nous retrouver, nous nous oublions ensemble.
Nous sommes si vides.
C’est notre amour qui prend le plus cher. Disparu, dans nos êtres qui nous empêchent de vivre, il est oppressé par cette séparation aussi irréelle que réelle.
Nous la subissons. Nous nous l’infligeons. Nous souffrons. Nous avons mal. Sans nous, nous mourrons.