Il est 7.20, les rues sont désertes, je sors de chez lui.
J’ai ce sentiment étrange mais connu d’un rendez-vous sans lendemain.
Cette pudeur matinale de se regarder, de se toucher faisant place à la fougue sexuelle de la soirée d’hier soir.
Pas de tendresse, pas d’envie juste de la politesse entre deux personnes qui se quittent sur le pas de la porte un mercredi matin à Ixelles.
Un début de soirée timide… un, deux, trois verres de Bordeaux, un premier baiser passionné donnant le ton pour la suite. Ses mains transpirantes d’un stress non maîtrisé. L’aventure toilette, une première pour lui.
Célibataire, il est grand, il est jeune.
Chez lui, ma tête tourne, nos baisers sur la chaise se terminent sur le lit. Ma tête tourne.
A moitié nue, sa langue vient très vite titiller mon sexe. Je réagis à peine. L’utilisation excessive de mes vibros a sans doute rendu cette petite excroissance moins sensible.
Intriguée par le peu de gémissements de ma part, il s’en inquiète. Je l’invite à me toucher avec ses doigts.
Très vite, je comprends. Je l’invite à prendre un essuie pour protéger ses draps.
Ça ne vient pas tout de suite mais c’est bon, vraiment bon.
Après quelques mouvements, je me lâche, je jouis, je coule. Je le regarde et lui dit … encore. Je jouis, je coule… qu’est ce que c’est bon. Il me regarde et il me dit encore… oui encore, encore. Je jouis plus fort, je coule plus fort… encore j’en veux encore. Ça continue.
A présent, c’est à mon tour de le caresser, de le toucher. Nous en avions discuter autour de nos pâtes une heure plus tôt.
Je prends mon temps de lui caresser toute sa verge avec ma langue. Du bas jusqu’à son gland. Je l’embrasse sans la mettre totalement en bouche. J’y vais très doucement. Embrassant partout autour de son sexe. Tout est très tendre. Je veux qu’il sente monter l’envie.
Je remonte à la découverte de ce gland croisé quelques minutes plus tôt.
A présent en bouche, je ne descends pas trop profond. Je m’occupe principalement de cette partie, sensible aux effets de mes lèvres serrées sur son sexe. Il aime.
Je descends ensuite bien plus loin dans ma gorge. Ma bouche remplie de salive, j’humidifie toute la zone. Il y en a partout. J’en profite pour le lécher à présent, les testicules, le périnée… l’anus, légèrement, doucement. Une première pour lui. Tout en délicatesse, j’effleure cette zone de non droit avec mon pouce mais sans le pénétrer. C’est trop tôt, il n’est pas prêt. Il vient à peine de connaître le premier plaisir avec ma langue. Ne pas brusquer.
Cette fellation, il s’en souviendra.
Son sexe caoutchouté, moi sur le lui, il me pénètre. Il jouit.