Je sors du bureau retardée par l’appel d’une cliente. Je rentre dans sa voiture et le découvre pour la première fois. Il est au téléphone, cela nous permet de nous observer sans devoir échanger un seul mot. Ma première réaction fut de me dire que ce dîner se terminera tôt. Peu séduite au premier regard, il me semble sympa, mais je n’ai pas de crush physique.
M’est-il déjà arrivé de flasher sur un mec au point de vouloir coucher avec lui ? Je ne crois pas.
Arrivé au resto, je prends des tagliolini à la truffe; lui, je ne sais plus, mais je me souviens qu’ il avait hésité à prendre le même plat que moi. Il commande une bouteille de Moulin rose de Malescasse, un Bordeaux. Je choisis ce restaurant à quasi tous les premiers rendez-vous. Comme pour me sentir à l’aise dans un endroit connu avec un inconnu. Je prends toujours le même plat, toujours le même vin. Des valeurs sures qui me permettent peu de déception face à ces saveurs.
Le cadre posé, on entame la discussion.
Très vite, le sujet principal tourne autour du sexe et de toutes mes explorations. Je le sens intrigué, curieux et peu à peu excité. Le repas est agréable, la conversation est fluide et l’alcool commence à faire son effet.
La bouteille et le repas terminés, il me fixe dans les yeux et me demande : « On va à l’hôtel » ?
Je le regarde et ne sais quoi répondre. Ce vin qui me monte à la tête, notre conversation autour du sexe, l’imaginer excité par mon récit … l’envie est là, mais est-ce de lui ? Sans me sentir forcée, mais sans conviction, je réponds positivement à son invitation.
Abrité dans la voiture le temps de l’averse, il m’embrasse une première fois. Une sorte d’avant-goût sur ce que nos échanges sexuels futurs pourraient donner.
Je suis toujours stressée au premier baiser. Même si, avec le temps, j’ai compris qu’il n’était synonyme de rien. D’ailleurs, je ne vais pas mentir, ce n’était pas terrible. Des coups de langue ne trouvant pas leur rythme, un truc peu romantique et sans délicatesse. Mais au vu de notre état de sobriété, aurait-il pu en être autrement ?
Pendant qu’il finissait le checking à la réception de l’hôtel, je commande une bouteille de champagne. De l’alcool encore et toujours. Une envie sans fin d’ivresse qui libère de toutes retenues verbales et physiques.
Sans être attirée par cet homme, j’aime sa compagnie, sa gentillesse, ses manières respectueuses qu’il a d’aborder les choses. J’aime sa simplicité.
Une fois dans la chambre, nous prenons encore le temps de déboucher la bouteille et de trinquer à ce premier rendez-vous.
Ma tête tourne en même temps que mon envie de sexe.
Il m’embrasse à nouveau fougueusement et là les choses commencent à se mettre en place. Très rapidement et à grand mon étonnement, nos langues tournent dans un rythme fou. Je le sens salivé, je le sens excité, je le suis également. Cette bouche que je découvrais à peine une heure auparavant et qui m’a va fait peu d’effet devient d’un coup un lieu dont je ne veux partir. Monte-moi-en un désir pour cette langue, pour ses lèvres, sa langue. Je sers son visage avec ma main et lui demande de bien ouvrir sa bouche afin que je lui crache de dedans. Je lui ordonne de tirer sa langue et commence à lui la sucer comme je pourrai le faire avec sa bite. De va-et-vient profond et mon autre main qui à présent, lui serre la gorge.
Après cette fellation buccale, je fais de même avec son sexe. Je le prends bien profondément, plusieurs fois. Je salive, beaucoup. Je crache sur sa verge afin de bien en mettre partout. Ses couilles dégoulinent de bave. J’en profite pour le lécher partout, son sexe, ses couilles, l’aine et son anus. Il adore. Je prends énormément de plaisir à le sentir vibrer sous mes caresses.
Ensuite, je ne me souviens plus exactement de tout ce qui s’est passé ni de toutes les sensations, mais cela a été exceptionnel parce que nous nous sommes lâchés. Pas de honte, pas de tabous.
Je lui pris sa virginité anale en lui enfonçant deux doigts dans le cul. J’y suis allée doucement d’abord, avec la langue. Il faut toujours bien préparer le terrain et y aller doucement, sans brusquer. Les hommes découvrant cette région lors d’un rapport sont souvent pris entre deux feux, celui d’en vouloir plus et celui d’arrêter… souvent par honte de prendre du plaisir. Mais dès qu’ils lâchent prise, c’est un véritable dessert partagé.
C’est une satisfaction que de le voir prendre son pied et d’en demander plus.
Lui : Vas-y, fais moi tout ce que tu veux.
J’ouvrais la boite de Pandore. Tout m’était permis.
Je lui enfonce le premier centimètre de mon doigt qui rentre sans problème. Il bouge à peine et sa respiration s’accelere.
« Plus, mets-moi-en plus » me demanda-t-il rapidement.
Ce sont à présent mes deux doigts qui sont dans son cul à lui masser son intérieur. À présent assise face à lui, je prends la position la plus agréable pour moi pour lui donner le plus de plaisir anal. Attentive aux moindres détails de son corps réagissant à cette masturbation, je prends à présent un rythme rapide. Mes doigts le pénètrent tellement facilement. Il est tout détendu et cela rend l’expérience toute nouvelle pour moi aussi. Je suis étonnée de la facilité de cette pénétration.
Je lui prends son sexe et le masturbe en même temps que mes doigts continuent à bouger. Très vite, il reprendra le relais avec sa main pendant que mes doigts continuent à masser sa prostate.
Jusqu’au moment où le plaisir arrive à son point culminant et qu’il finisse par jouir tellement fort sur son ventre.